DMA agit à plusieurs niveaux :
En premier lieu, défendre toutes les espèces et les écosystèmes dépendants du milieu aquatique et leurs habitats respectifs, sans discrimination concernant leur état de conservation ou leur statut juridique, mais également œuvrer pour faire appliquer strictement les lois et règlements relatifs à ces situations.
En second lieu, participer à l’amélioration constante de toutes les dispositions juridiques qui bénéficient aux milieux aquatiques, sensibiliser les citoyens par la publication numérique des actions et des motivations de l’association (site internet, réseaux sociaux, conférences, actions de terrain) et lutter contre toutes les discriminations, dans le cadre de son objet.
L’association a recours à tous les moyens légaux pouvant contribuer directement ou indirectement à la réalisation de son objectif et ne poursuit aucun but lucratif, ni politique, ni religieux.
C’est le seul objet social de DMA, et qui fait donc d’elle une association d’intérêt général. Les actions engagées ont une visée collective et n’ont pas pour vocation de privilégier des acteurs économiques ou sociaux.
Sur la question de la sphère géographique dans laquelle les actions sont engagées, il est à noter que DMA ne fixe aucune limite à ses ambitions. Si elle intervient principalement en Nouvelle-Aquitaine, ses intentions d’envergure nationale prennent de l’ampleur et se réaliseront sur l’ensemble du littoral métropolitain.
Les travaux de l’association se comptent donc par centaines ; mais DMA trouve à se développer autour de deux projets pilotes, lesquels sous-tendent son activité.
D’une part, l’association œuvre pour une révision de la transposition française de la directive Habitats. À ce sujet, la France a déjà été condamnée plusieurs fois par la cour de justice de l’Union européenne. En 2020, suite à trois plaintes déposées par DMA, la Commission européenne a entamé une nouvelle procédure pré-contentieuse contre la France sur ce sujet précis dans le contexte de la pêche maritime et des captures accidentelles de petits cétacés (procédure INFR(2020)4036 initiée par la Commission Européenne en juillet 2020 - Mise en demeure art. 258 du TFUE).
D’autre part, le deuxième projet phare de l’association est la bande marine littorale sans filets. Au secours de la biodiversité marine, elle permettrait d’éloigner les filets côtiers au-delà des trois milles nautiques, permettant de favoriser la résilience des écosystèmes : éviter les interactions entre filets de pêche et juvéniles, préserver les nourriceries des océans, préserver la migration des espèces amphihalines comme le saumon, les aloses et l’esturgeon et réduire le nombre de captures accidentelles.